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| As the darkness approaches the light _ ft. Goldie | |
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» Raven Fowler «
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| Sujet: As the darkness approaches the light _ ft. Goldie Lun 21 Mai - 21:28 | |
| Il se sentait prit au piège dans sa chemise blanche, celle qu’il avait dû acheter en catastrophe la veille de sa première journée de stage soit aujourd’hui. Elle était légèrement trop serrée au niveau des épaules et un peu trop ample au niveau du ventre. Ça lui arrivait toujours, il avait les épaules très larges et avait un torse très mince alors cette situation lui était familière. Il avait mis un simple débardeur marine, lui aussi acheter à la dernière minute. Raven n’avait pas l’habitude de s’habiller aussi propre, mais c’était un stage pour son doctorat en biologie médico-légale, il se devait d’être bien vêtu. Pas qu’il voulait absolument donner une bonne impression, il avait seulement vraiment besoin des crédits que lui donnait ses stages.
Il éteindu sa cigarette en l’écrasant du pied droit avant de rentrer dans la bâtisse .Il avait envie de rire, il se trouvait dans le poste de police. Non pour être arrêter pour meurtre consécutif, mais pour y travailler. Il cachait tant bien que mal son hilarité alors qu’il passait près d’une surface réflective sur le mur vers la salle ou on lui avait demandé d’attendre pour l’arrivée de son responsable de stage. Le malkave ne portait normalement pas d’importance à son apparence, mais pour une rare fois, il s’était coiffé en passant une brosse dans ses cheveux, l’image qu’il projetait n’était pas propre à lui-même. Comme si dans le miroir il s’agissait d’une personne totalement différente. Il s’assit sur une des chaises avant qu’un homme vienne le chercher, l’homme semblait le juger alors qu’il le regardait de la tête au pied. Raven se leva de son siège et présenta sa main à l’homme.
« Raven Fowler, enchanté de vous rencontrer …»
Ses mots sortirent comme un mécanisme et ne semblait pas naturel de la bouche de Raven qui n’avait jamais été connu pour sa politesse depuis sa transformation. Probablement parce qu’il s’en contre fichait. Son responsable se présenta avant de lui demander de le suivre. Ils descendirent d’un étage par les escaliers alors qu’il commençait à lui parler.
« Alors Raven, vos professeurs mon parler de vous et pour obtenir votre doctorat vous aller devoir apprendre à faire équipe avec autre que vous même, ils m’ont aussi parlé de vos petit problèmes de comportement et un service de psychologue est disponible dans le bâtiment pour les stagiaires comme vous »
Que cet homme lui parle sur ce ton lui fit serrer les poings. Il avait d’abord parlé de sa condition puisque cela avait comme but d’expliquer ses comportements lorsqu’ils ne concordent pas avec les situations. Elles n’avaient pas pour but de lui être mentionner en l’infantilisant comme tel. Ce moment l’enrageait mais il tentait de se calmer en pensant grandement à le pousser en bas des escaliers et de pouvoir sentir sa chair sous ses dents.
« C’est pour cette raison que vous allez être jumeler avec Dr. Moore. Il est un des médecins légiste les plus récents dans notre équipe et vous allez lui apporter votre aide et Moore nous donnera son rapport sur votre cas. »
Son responsable de stage cogna à la porte d’un local avant de l’ouvrir légèrement.
« Dr. Moore, le stagiaire est la. »
L’homme posa sa main sur l’épaule de Raven coincée dans le tissu de sa chemise avant de lui demander d’entrer. Il fantasmait de pouvoir le retourné brusquement et de l’égorgé sur le moment, mais il se ravisa.
Dr. Moore n’était pas celui qu’il c’était imaginer. Il était presque de sa grandeur et avait les cheveux d’un blond incroyablement doré et il abordait un sourire large au visage. Presque trop joyeux pour pratiquer des autopsies. Son responsable sortie de la pièce et le laissa avec cette personne qui ne connaissait pas.
« Raven Fowler, enchanté »
Il ne lui présentait pas sa main, il n’était pas gêné, mais seulement en terrain glissant puisqu’il n’avait jamais été doué avec les étiquettes de présentation et que généralement comme les gens avaient tendance à ne pas l’apprécier, une présentation conventionnelle et polie ne servait a rien.
« Sur quel cas travaillez-vous Dr. Moore ? »
Il ne voulait pas forcément commencer une conversation avec le médecin légiste, mais il était intéressé à connaitre tous les détails morbides de la circonstance du cas que Dr. Moore analysait. Savoir si la personne avait souffert ou s'il avait eu du sang partout. |
| | | » Invité «
| Sujet: Re: As the darkness approaches the light _ ft. Goldie Dim 3 Juin - 17:18 | |
| Après des années aux études supérieurs, dont certaines passés en tant que tuteur, assistant d’enseignant ou preneur de note, on pourrait se dire que Goldie a la fibre altruiste de l’enseignement : le désir profond d’aider son prochain, la passion du partage du savoir, le frisson édifiant du travail d’équipe. Il n’en était rien.
Si Goldie s’est autant – et si souvent – impliqué de toutes sortes de façons dans des situations d’enseignement, c’était d’abords et avant tout pour la visibilité que cela lui donnait : les professeurs le reconnaissaient et l’appréciait tout autant que les étudiants. Personne dans son département ignorait son nom – ou, enfin, son surnom – et tous n’avaient aucun mal à lui parler. Cette visibilité lui donnait du pouvoir et le pouvoir lui apportait quelques avantages. C’est la même raison pour laquelle il se montre si social et serviable au travail, passant régulièrement se mêler à ses collègues à l’étage, bien que son bureau et ses locaux de travail se trouvent au sous-sol du poste de police. Il laisse souvent entendre aux enquêteurs que la rapidité ou la qualité de son travail n’ont été poussé à bout que pour eux cette journée-là, cultivant les dettes de reconnaissance pour un jour utiliser cet argument auprès d’eux, lorsque le temps viendra.
Vraiment, Goldie n’avait aucune autre raison d’accepter de superviser et d’évaluer un stagiaire, cette journée-là : pour que son collègue ait une dette envers lui. De plus, des mains en extra ne sont jamais de refus pour une autopsie.
Il était déjà en sarreau et gants blancs lorsqu’on frappa à la porte de sa salle d’autopsie. Chemise vert émeraude, pantalons noirs, chaussures de cuir d’un vert foncé et lunettes d’écaille sur le bout du nez, il se tourne vers les nouveaux venus avec son Golden Smile™. Il salut chaleureusement son collègue, lui lançant un « À plus tard » nonchalant alors que ce dernier les quitte, puis porte ses yeux bleus sur le jeune homme avec lui.
Il se présente, mais ne tend pas la main et Goldie en est reconnaissant; de toute façon il aurait eu une excuse de ne pas prendre sa main, avec ses gants. Le jeune homme est grand, pâle, ses yeux perçant un peu trop pâle pour être confortables à regarder directement…
« Sur quel cas travaillez-vous Dr. Moore ? » demande-t-il, immédiatement. Goldie a un sourire. Les biologistes juridiques n’ont pas tendance à être très sociables – seulement prendre le superviseur de Raven en exemple – et il semblerait que le garçon ne fait pas exception à la règle. Le médecin n’en a aucun problème, toutefois.
« Enfile un sarreau et prend toi des gants après t’être lavé les mains, je vais t’en parler entre-temps. » Il désigne les sarreaux au mur et la boîte de gant près du lavabo en parlant, puis revient à ses préparatifs en souriant. Le corps est sous un drap blanc, déjà sur la table – il est aller le chercher dans la morgue il y a quelques minutes – et il prépare ses outils de travail et son formulaire sur sa table amovible en parlant.
« Un homme est venu au poste pour déclarer une personne disparue – son conjoint – il y a une semaine environ. Il y a deux jours, ledit conjoint – Monsieur Frank Meyers – a été retrouver dans un réfrigérateur à demi-submergé dans un étang à quelques kilomètres de la résidence du couple. » Goldie jette des coups d’œil à Raven, pour s’assurer qu’il se lave les mains adéquatement et écoute ce qu’il lui raconte. Il tourne la tête vers l’horloge au mur pour prendre en note l’heure du début de l’observation sur son formulaire, continuant distraitement.
« La mort de monsieur Meyers est donc considéré suspecte et nous devons trouver tous les détails pour que nos chers collègues-» il termine d’écrire, se tourne vers Raven avec un sourire, « - puisse trouver le coupable du crime. »
Il attrape les bords du draps, regardant toujours le stagiaire. « Prêt? » Il sourit. « Mon nom est Samuel Moore, au fait. Mais tu peux m’appeler Goldie. »
Il lève le drap pour découvrir le corps de la victime. |
| | | » Raven Fowler «
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| Sujet: Re: As the darkness approaches the light _ ft. Goldie Jeu 28 Juin - 13:19 | |
| Le vampire se devrait de demeurer sur ses gardes avec le médecin légiste, non seulement parce que s’il ne se tient pas droit, il pourrait briser la mascarade sans le vouloir en plus de risquer de se trahir tant qu’à ses propres crimes. Mais de travailler dans un tel milieu pourrait aussi être un élément qui le retirerait de la liste des potentiels suspects si un de ses restes se fait retrouver. Il fallait donc dire que Raven jouait avec le feu pour avoir une sécurité factice, car s’il se faisait prendre rien ne pourrait le relier aux crimes commis sauf ses premiers meurtres, même si il n’en reste que des os.
Mais il se méfiait de cet homme au grand sourire, comment un homme pouvait avoir un si grand sourire en prodiguant des autopsies sans être proche de sa propre condition qui enlevait tout remord et compassion chez le malkav’. Raven avait de grande expériences avec des cadavres, leur vu ne le dérangeait aucunement, mais cette expérience, il l’avait de l’autre côté de la médaille. Sa cruauté et son impulsivité étaient mis en œuvre dans ses meurtres mais dans cette situation il ne pouvait pas les mettre au profit. Il devait rester calme. Bien sûr, sans avoir l’aire trop étrange, trop coincé ou trop enthousiaste devant le cas qui lui était présenté.
Le stagiaire tenta de répondre à un des nombreux sourires de Dr. Moore. Cela devait être le sourire le plus maladroit que le médecin légiste avait eu la chance de voir. Pas tout à fait naturel, un peu forcé. Il se dirigea vers les sarreaux accroché au mur de la salle avant d’en prendre un pour l’enfiler, un peu déçu de devoir attendre pour les choses intéressantes. Le vampire se saisie une paire de gants dans la petite boite en vérifiant qu’il s’agissait de la bonne grandeur, il avait des grandes mains et bien souvent ses gants fendait une fois sur ces dernières. Il déposa ses gants sur le côté du lavabo avant de laver ses mains soigneusement. Il sourit en voyant qu’il avait encore du sang sécher sous les ongles. Il sécha ses mains et mit les gants.
« Ils nous ont apporté le réfrigérateur? Il pourrait y avoir des échantillons utiles, des tissus à analyser, j’espère qu’il ne l’on pas laisser là les résultats pourrait être compromis. »
Il soupira, de cacher un cadavre dans un réfrigérateur était une très mauvaise idée, c’était dans les premières choses que les inspecteurs ouvre quand ils cherchent une victime, autant laisser le cadavre à l’air libre s’il est pour être trouver aussi rapidement. Raven avait compris le concept, il ne les cachait que rarement, il aimait l’attention publique qu’attirait ses activités, sinon il les coulait dans le ciment et les balançait dans la tamise.
« Ils ont pensé à prendre des échantillons de l’eau de étant? »
Il posait beaucoup de question, c’était sa première journée après tout, c’était normal de se demander si les autres personnes qui travaillait sur le cas avait pris en compte les échantillons nécessaire à son travail. Raven se demandait dans quel état la personne avait été retrouvée. En morceaux ? Entier? Il regarda directement dans les yeux de l’homme blond, sans répondre à sa question, bien sûr qu’il était près, ce n’était pas le premier cadavre qu’il voyait, ni le dernier.
L’universitaire regarda le médecin légiste, « Goldie » probablement à cause de la couleur de ses cheveux. Plus il y pensait, plus il se disait qu’un simple humain ne pouvait pas être aussi détendu devant la mort. Était-il comme lui ? Ou pire ceux qui les chassait. Il rapporta son esprit sur son futur cas.
Une fois le drap relever, le malkav’ fut consterné de voir que le corps de la victime n’était pas plus décomposer que ce à quoi il s’attendait d’un cadavre qui venait de passer une semaine dans un réfrigérateur à demi-submergé dans un marais quelconque. Mais a bien y réfléchir, cela faisait sens, si il avait resté fermer tout ce temps et que l’eau n’y avait pas pénétrer. Toutefois, Raven était à la fois soulagé que la victime soit plus intacte que ce qu’il avait habitude de voir et à la fois déçu de ne pas pouvoir voir les atrocités que les hommes se faisaient entre eux si le cadavre aurait été plus sauvagement attaqué. Il fixait le corps longuement tentant de repérer ce qui pourrait les mener dans la bonne direction.
« Étrange que le cadavre ne soient pas plus putréfier, j’imagine que le réfrigérateur y est pour quelque chose, heureusement, cela a préservé les tissus »
Il continua d’examiné la peau légèrement décomposé avant de poursuivre.
« Ce qui permet de remarquer le manque d’hématome et de signe d’hémorragie indique que les blessures visible sont post mortem et qu’elle ne sont pas la cause de la mort »
Il avait toujours se sourire en coin quand ce mort précis sortait de sa bouche, cela le faisait sourire simplement parce que pour lui, ce n’était pas la fin du monde, il ne voulait plus rien dire. La mort n’était pas une chose qu’il allait connaitre personnellement, il n’était pas comme eux.
« Je ne voit pas de blessure par balle, cela me semble être que des coup d'arme blanche, cela témoigne d'une grande rage. Qu'en pense tu, c'est toi le médecin légiste, je ne suis qu'un stagiaire » |
| | | » Invité «
| Sujet: Re: As the darkness approaches the light _ ft. Goldie Mar 3 Juil - 23:38 | |
| Aux questions que lui a posé le jeune homme avant la levée du drap, Goldie a déjà une idée du tempérament de Raven : un solitaire qui ne fait pas confiance aux autres, ou peut-être un élitiste qui se croit entouré d’idiot. L’un ou l’autre, ça revient au même.
« Réfrigérateur et échantillons sont déjà aux labos, » réplique-t-il avec un petit rire. « Et nous avons des photos sous la main, dans le dossier. Tu vas devoir apprendre à faire confiance à tes collègues. »
Après tout, ce ne sont pas que des policiers qui se pointent sur les lieux d’un crime : il y a aussi des analystes, des spécialistes en biologie médico-légale et parfois même le médecin légiste qui sont appelés sur place, selon les circonstances. C’est vrai que la police a fait et continue de faire des erreurs cruciales au niveau de la récolte de données, mais généralement tout est fait sans encombre.
Une fois le drap levé, le plus jeune tire immédiatement une hypothèse valable et Goldie hoche la tête, approbateur. « Oui, le réfrigérateur a agi comme un tombeau hermétique et a maintenu la dégradation à un minimum. » Goldie a les mains posées devant lui, sur le bord de la table et observe Raven. La vérité est qu’il a observer le corps avant son arrivée – le drap a été replacé pour ménager les possibles sensibilités qui auraient pu se manifester pendant une première journée – alors il a déjà ses propres théories et peut donc se permettre d’être à l’écoute de sa charge du jour. « C’est assez fréquent, » poursuit-il, « mais les vieux réfrigérateurs étaient meilleurs, de ce côté. » Petit clin d’œil à l’appui de cette anecdote, il laisse le stagiaire poursuivre ses observations.
Raven souligne alors l’absence d’hématome ou d’hémorragie et soulève le charactère post-mortem des blessures visibles. Goldie a un petit sourire en coin. Ces étudiants sont toujours pointilleux, les manuels d’école frais dans leur mémoire. Il hoche la tête sans un mot, attendant la fin du raisonnement de l’autre.
« Je ne voit pas de blessure par balle, cela me semble être que des coup d'arme blanche, cela témoigne d'une grande rage. Qu'en pense tu, c'est toi le médecin légiste, je ne suis qu'un stagiaire »
Goldie hausse un sourcil à la fin de cette tirade. Est-ce un défi? De déblatérer toutes ces suppositions avant de conclure sur cette note, ça aurait tendance à confirmer son impression de toute à l’heure : qu’il a affaire à un élitise pseudo-génie qui veux faire valoir son intellect au détriment de ses relations sociales. Bien sûr, dès son arrivée Goldie avait aussi ce flair – la certitude d’être plus intelligent que certains employés – mais ses sourires éclatants et son air affable aide à faire passer le médicament.
Mais peut-être se trompe-t-il sur son compte. Peut-être que Raven s’est simplement mal exprimé : après tout, il ne semble pas le plus à l’aise socialement, vu la manière presque comédique dont il a maladroitement répondu à son sourire, tout à l’heure. Et puis, s’il est avec lui, aujourd’hui, c’est justement pour remettre un rapport d’évaluation sur sa personnalité à son supérieur…
Le médecin décide de lui donner le bénéfice du doute, pour cette fois, gardant son esprit de compétition sous contrôle pour afficher un grand sourire.
« Tu sembles avoir un bon esprit de déduction et est capable d’émettre des théories plausibles. Toutefois, tu dois faire attention à une chose, » commente-t-il en levant l’index, se déplaçant pour s’approcher de Raven et du torse de la victime. « On ne doit pas présupposer de l’état d’esprit de l’auteur du crime, » explique-t-il en regardant Raven dans les yeux avant de se tourner vers le corps, « même si c’est certainement ce qui s’est passé. Ce n’est pas notre travail d’établir la psychologie du criminel; laisse ça à la police et aux profilers. Nous ne faisons que récolter les indices pour monter le dossier contre celui-ci. » Il désigne les lésions à l’arme blanche d’une main. « Donc, en voyant autant de points d’entrée, en observant l’angle changeant de l’arme et l’éparpillement générale, ce que nous pouvons dire est qu’il s’agit d’un degré d’attaque excessif – particulièrement en considérant que la victime était déjà décédée ou mourante – et désorganisé. »
Il tend une main pour attraper l’une des lampes LED amovibles au-dessus de la table, continuant de parler en l’attirant plus près : « Il faut compter le nombre d’entré et de sortie, supposer les dommages internes que nous devrons observer lors de l’autopsie… » Tout en parlant, il place la loupe de la lampe entre lui et Raven pour que tous deux puissent en profiter. « Ensuite, il s’agit d’observer la forme de la plaie pour déterminer le type d’arme qui a été utilisé – déjà, un couteau de cuisine semble une bonne piste, considérant l’élargissement et le plat minime d’un côté… »
Il sourit, observant les blessures au travers de la loupe, puis se tourne vers Raven. « J’espère que tu as une bonne mémoire numérique. » |
| | | » Raven Fowler «
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| Sujet: Re: As the darkness approaches the light _ ft. Goldie Mer 18 Juil - 16:28 | |
| Raven avait probablement arrogant, ce n’était pas le cas. Il était seulement curieux de savoir où ils étaient rendu dans les collectes. Mais au diable, le médecin légiste pensera ce qu’il voudra de lui. Il c’était probablement mal exprimer, ce n’était pas la première fois que cela arrivait, il était loin d'être doué avec les communications avec les autres. Il serra les points dans ses gants de latex, testant leur confort en plus de contrôler l’envie de frapper le comptoir suite au conseil du blond. Comment pouvait-il faire confiance à des gens qui, priment à bord, ne lui font pas plus confiance, il était toujours mieux servi par lui-même en ne dépendant de personne. Il avait une façon de penser différent des autres, il avait besoin d’œuvrer seul. C’était mieux ainsi.
Dr. Moore souriait à nouveau, faisant un commentaire sur le réfrigérateur. Il ne comprenait pas nécessairement la raison de cette anecdote. Dans son cas, il trouvait simplement que d’avoir mis le mort dans cet électroménager était un faux mouvement de la part du tueur. Cela avait eu lieu de conserver les preuves. Ce meurtrier était un imbécile, il allait ce faire prendre rapidement.
« C’est un crétin, si se faire prendre était son plan, il était dans la bonne direction avec l’idée du réfrigérateur. C’est à croire que c’était son but. »
Ce n’était pas vraiment une blague, mais une constatation. Lui-même, se sachant un tueur impulsif et désorganisé, n’aurait jamais fait un tel geste qui pourrait aussi facilement l’incriminer. Quel meurtrier voudrait se faire prendre et se retrouver derrière les barreaux. Il ne comprenait pas ses motivations. Il cherchait à comprendre le pourquoi, mais ce n’était pas dans ses taches. Il retenu ses réflexions, elles ne servaient à rien. Il soupira doucement, expirant dans un restant de reflexe. Il porta son attention à ce qu’il pouvait voir dans la loupe, regardant les plaies. Dans un mouvement soudain, il toucha la peau du mort de deux de ses doigts, la peau semblait trop épaisse. Il voulait vérifier sa théorie ailleurs qu’autour des plaies de la victime, sinon cette gonflement est seulement du au coup de couteau. Il posa deux doigts de son autre main sur le cou de la personne sur la table. Elle était plus épaisse que ce à quoi il était habituer, il avait choisi le cou, simplement parce qu’il a habitude de la texture et l’épaisseur de la peau de cette partie du corps humain. Le malkav’ regarda le médecin légal directement dans les yeux après s’être retourné subitement.
« Sa peau, la texture et l’épaisseur est étrange pour un homme de 160 livres, elle est trop épaisse, elle semble enflée. On sait qu’est-ce que la victime avait mangé? Sinon il faudrait faire un test pour les différentes substances qui aurait pu le faire enfler. »
Il prit une pause, se rappelant de la question de son superviseur temporaire.
« Et j’ai une bonne mémoire, tactile, manuelle, visuelle etc. J’imagine que ça convient.
Il reprit sur le sujet du cas, observant le corps mort. Les lèvres de l’homme étaient teintées d’une légère couleur bleu, plus qu’un cadavre au même stade de détérioration.
« Dr. Moore, je crois que j’ai la cause de la mort, mais un test de toxicologie sera nécessaire » |
| | | » Invité «
| Sujet: Re: As the darkness approaches the light _ ft. Goldie Lun 6 Aoû - 20:50 | |
| Le médecin légiste écoutait d’une oreille distraite le commentaire du stagiaire, tendant une main pour prendre le clipboard tenant les documents d’examination. Il marque quelques incisions sur la silhouette qui y est dessinée avant de tourner les yeux vers le jeune homme. Il a un petit rire. « S’ils étaient intelligents, ils nous rendraient la vie bien plus compliquée. » Il dit cela d’un ton léger, mais il voit bien, maintenant, pourquoi son responsable pense que son état psychologie peut être un problème.
Goldie n’y voit pas d’inconvénient. Enfin, il mentirait s’il disait que ça ne lui faisait pas grincer les dents, un peu : il n’aime pas qu’on marche dans ses plates-bandes. Mais le plus jeune a du potentiel et il ne peut pas le blâmer de se savoir et de s’affirmer comme étant brillant.
Soudainement, l’autre s’anime. Une lueur au fond des yeux, il se met à tâter le corps sur la table. Goldie traque ses mouvements des yeux, sans piper mot, s’assurant qu’il n’y a pas contamination quelconque avec la table ou les instruments dans les mouvements précipités. Il a beau savoir que les cadavres posent moins de risques de contagion que les êtres vivants, il serait dégoutté que Raven souille son lieu de travail.
Mais le jeune homme se comporte admirablement selon le protocole. Il ramène son attention sur lui et Goldie sourit, ouvert à entendre sa nouvelle idée. Il hoche lentement la tête en considérant ses observations quant à l’épaisseur de la peau, ses suppositions quant à ce que la victime a ingéré, ses remarques quant à sa mémoire – Goldie ne peut retenir un ricanement poli à cette mention – puis la conclusion concernant les tests.
Le médecin a un grand sourire éclatant. « D’excellentes observations, » annonce-t-il, approbateur. Il pointe le corps de son crayon. « La texture et l’épaisseur de la peau seront notés lors de l’autopsie et nous porterons une attention particulière aux lésions de la bouche et du système digestif. » Son crayon pointe tour à tour les éléments qu’il mentionne avant de ramener son attention sur Raven.
« Toutefois je dois encore te mettre en garde : d’avoir confiance en sa théorie est une bonne chose, mais cela peut aussi fausser nos observations et nous faire oublier d’autres éléments. »
Il observe attentivement l’autre, son visage et son gestuel, curieux de voir comment il réagit à une nouvelle critique. Il baisse les yeux sur ses documents pour prendre des notes rapides dans cette écriture illisible qu’ont les médecins – eh oui, il est l’un d’eux. Seulement pour ses notes personnelles, toutefois. Goldie lève les yeux et souris.
« J’ai noté que des échantillons de peau et de tissus seront envoyés pour analyse, en plus de prélèvement toxicologique. » Il penche la tête de côté, replaçant ses lunettes sur son nez. « Toutefois, nous ne devons pas sauter aucunes étapes. Le travail du médecin légiste est méthodique, protocolaire et souvent répétitif. »
Il a un rire en disant cela, revenant à la loupe pour observer les plaies. Il parle doucement, continuant à tracer les points d’entré sur le diagramme sur sa feuille. « Tu sembles avoir des talents d’observation assez poussé, » lance-t-il, amical, « pourquoi te diriger vers le bio-légal plutôt que la médecine? » Il lui jette un regard de côté, un sourcil haussé. Il est réellement curieux. |
| | | » Raven Fowler «
Messages : 21
| Sujet: Re: As the darkness approaches the light _ ft. Goldie Mer 8 Aoû - 22:21 | |
| Raven admettait une hypothèse, cela pouvait être la vraie raison de la mort de la victime ou simplement le résultat de la détérioration qui ne s’était pas accomplie de façon normal vu le lieu de déposition du corps. Bien sûr qu’il n’allait pas voir que cela dans l’analyse. Il y a plus d’une seule façon de mettre fin à la vie d’une personne, il était bien placer pour le savoir après tout. Mais le tuteur devrait plutôt considérer sa théorie, qu’il la réfute ne le dérange pas, mais le Malkav’ se sent comme si chacune de ses idées devait passer dans le filtre que ce Goldie représentait. Il savait que le blond était une personne brillante, mais le vampire ressentait une pression. La pression d’être observé dans chacun de ses mouvements même anodins.
Alors que le médecin continuait de parler, le rouquin glissa deux de ses doigts dans la cavité buccale du mort, il voulait savoir si les enflures était plus prédominante dans le bouche, si un contacte avait été fait avec une substance quelconque ayant fait enfler la peau, elle avait forcément dû passer par là et laisser sa trace. Sentant la même enflure dans la bouche, il s’empara d’une tige d’échantillon avant de la passer dans le palet et sur la langue de l’homme.
« Ma théorie n’est qu’une hypothèse, l’enflure peut aussi être causé par la condensation dans un lieu étanche. Mais de tester ma théorie n’est pas non plus une option à laisser pour compte »
Il n’aimait pas la façon avec laquelle le médecin lui adressait la parole. Il le prenait pour un imbécile qui ne savait pas comment faire son travail ou quoi ? Il n’était pas un incapable, il n’avait pas à lui parler comme tel. Le roux regarda le blond dans les yeux avec son regard de glace. Il lui parlait du caractère répétitif de leur travail, mais Raven n’était pas un médecin légiste, il ne le sera jamais. Il était un biologiste, un biologiste médicolégal. Oui, cela pouvait avoir l’aire du pareil au même. Mais c’était très différent aux yeux du vampire. Compter les plaies d’une victime ne relevait pas de ses fonctions, mais faire l’analyse de la salive de la victime afin de peut-être savoir la raison de la boursouflure de la peau, oui.
« Biologiste médicolégal », corrigea Raven d’une voix monotone.
L’étudiant tenta un nouveau sourire face au compliment que lui faisait Dr. Moore. Il était rare qu’il recevait de tel bonne parole à son sujet, autre que de se faire mentionner par son supérieur dans la Black Hand parce qu’il est un tueur efficace. Il se savait ne pas être un imbécile, ce n’était pas n’importe qui qui pouvait se rendre au doctorat en biologie, cependant, il savait avoir des lacunes dans le domaine, il n’était pas un génie. Il baissa les yeux à la question, il ne se l’était jamais vraiment posé. Pour lui la médecine n’avait jamais été une option, sauvé des gens de la mort ne l’avait jamais vraiment attiré et de devoir parler avec les proches des malades et aux patients ne l’intéressait pas le moins du monde. Il aurait l’air de Dr. House, en roux et beaucoup plus jeune, doué mais totalement apathique. Il aimait la série, mais il doutait que cela passe comme dans le beurre dans un hôpital non fictif.
« Les patients vivants me rende mal alaise, je ne suis pas vraiment l’homme le plus sociable. Et j’ai toujours eu cet attrait pour la science biologique, les analyses et un cadavre, sa pause pas la question : pourquoi suis-je un imbécile qui s’est mis dans une situation dangereuse et que je ne m’en suis pas sortie vivant? »
Il releva les yeux vers son homologue et lui retourna une question.
« Pourquoi toi tu n’as pas fait médecine, je parle pour aider les autres. Tu est trop – cherchait le mot parfait pour le décrire – jovial pour faire des autopsies. » |
| | | » Invité «
| Sujet: Re: As the darkness approaches the light _ ft. Goldie Sam 1 Sep - 14:05 | |
| Alors que l’autre répond à sa question, Goldie affiche un sourire poli : aucune surprise ne transforme ses traits. Raven semble dire que l’aspect social de la médecine est ce qui l’a détourné de cette vocation : ce n’est pas étonnant. Il est vrai que la médecine, peu importe sa branche, nécessite une capacité empathique particulière. Ou du moins, l’habileté de l’imiter.
Il hoche la tête, l’écoutant, puis penche la tête de côté lorsque la question lui est retournée. Il hausse un sourcil à la mention de sa « jovialité », puis a un rire, levant les yeux au plafond pour réfléchir. La réponse simple et vrai, c’est sa mysophobie. Travailler dans un hôpital ou une clinique, où des centaines de patients viennent à tous les jours, affligés de toutes sortes de maladies, porteurs de milles virus, qui parle, qui tousse, qui renifle, qui touche à tout qui – qui vivent, quoi; c’en est trop pour lui.
Mais il ne va pas dire ça au stagiaire : ce n’est probablement pas une bonne idée d’admettre à un jeune homme avec des problèmes d’adaptation qu’il est lui-même instable à un certain niveau. Pas à la première journée de travail, du moins.
Il ramène son regard sur l’autre, un sourire aux lèvres. « Par rébellion, peut-être? » Il baisse les yeux sur son clipboard, continuant de prendre des notes quant au corps sur la table. « Mes parents voulaient que je devienne chirurgien, mais j’apprécie beaucoup plus la morgue. » Il a un sourire, ramenant son regard sur Raven. Il se demande s’il doit arrêter la conversation maintenant, détourner le tout vers quelque chose de plus professionnel, mais sa curiosité l’emporte.
« Pour ce qui est de mon caractère jovial : c’est beaucoup plus facile à feindre que tu ne le crois, » déclare-t-il, plantant ses yeux clairs dans les iris pâles de l’autre. Il dit cela sur un ton léger, sourire aux lèvres, sourcils légèrement levés, l’image parfaite du jeune homme extravertie qui a une tonne d’amis en un claquement de doigt. « D’entretenir de bonnes relations avec ses collègues simplifie grandement les choses et un sourire avec un ton intéressé peut accomplir des miracles. »
Il pointe Raven du bout de son crayon, haussant légèrement les épaules. « Je peux te donner des trucs, si tu veux. » Il lui fait un clin d’œil, déplaçant la loupe pour observer une lésion aux bords plus irrégulier que les autres. « Comme un cours de théâtre. »
Fake it ‘till you make it, qu’ils disent. |
| | | » Raven Fowler «
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| Sujet: Re: As the darkness approaches the light _ ft. Goldie Jeu 29 Nov - 16:05 | |
| L’autre l’intriguait, son apparence trop soignée devait cacher quelque chose. C’était totalement impossible d’avoir l’air si parfait et de l’être. Surtout dans le domaine dans lequel ils travaillaient. Dans ce milieu on pouvait avoir affaire à n’importe qui. Raven se basait évidemment sur son propre cas, probablement que bien des gens devait penser que quelque chose cloche avec lui, sans pourtant se douter qu’ils se trouvent en face d’un tueur en série. S’imaginant plutôt avoir affaire un homme incapable de véhiculer des émotions ou d’avoir une quelconque relation avec les autres. Malgré que certaines personnes serait probablement capable de décerner cette partie de sa vie si elles passaient plus de temps avec lui. Le rouquin regardait son supérieur avec attention, cherchant cette faille, dans les moindres détails, personne ne pouvait être parfait à ce point : Une carrière, être sympathique, beau et vivant surtout. Tout le monde à une faille, aussi petite qu’elle peut l’être. Son regard s’accrocha dans les rougeurs sous les gants de latex transparent visible au minimum, à peine eu t’il le temps d’y réfléchir que son esprit divagua sur les paroles du blond. La voilà la faille, il ne voulait pas suivre les chemins trop battus par les autres, du moins, ce que Raven croyait comme étant sa faille. Il faisait vraiment tout cela pour faire différemment du tracé de ses parents? Avait-il une autre motivation derrière ses gestes, il ne le connaissait pas, il était qui pour pouvoir en juger, mais c’était l’impression qu’il avait.
Le vampire leva les yeux qui avait été majoritairement pointé sur le cadavre devant lui. L’autre lui disait qu’il était simple de jouer un rôle, de montrer un visage de soi qui n’est qu’un masque. Raven se voyait très mal en être capable, il était incapable de cacher son impassibilité, son dégout envers les gens, sa colère et son ennui. Il n’aimait pas cacher qui il était, du moins sa personnalité, il ne la voyait pas comme un problème, il ne le voyait pas comme une chose à devoir changer, c’était comme ça, voila tout. Mais il ne voulait pas donner raison a son interlocuteur, ne pas lui montrer que cela l’aiderait à éviter certains soupçons à son égard. Il en avait probablement besoin, il n’était pas fort doué pour ce faire de bonne connaissance dans un milieu de travail. Des amis, il en avait, du moins Ben dans l’optique ou il tuait des gens ensemble et Sascha pour cette même raison. Mais il avait peu, pas assez pour dire qu’il avait un entourage.
« Hum, alors j’imagine que cela sera nécessaire, il hocha la tête avant de poursuivre, ils vous l’on dit à vous aussi ? Vous ne voyez que ça chez moi, comme les autres? »
Ce n’était pas la première fois que cela lui arrivait, une fois que les gens savaient sa pathologie, il portait cette étiquette pour toujours à leurs yeux, bon il s’en foutait bien de l’étiquette, mais il allait jusqu’à penser que ce serait peut-être les autres qui allait chercher de ses comportements pour en rajouter sur sa condition. Raven ne l’avait pas demander avec un ton de reproche, il était seulement curieux de savoir ce que Dr.Moore en pensait réellement. Mais cela le rendait aussi furieux, il essayait de le caché au maximum, mais il serra sa poigne sur le crayon qu’il tenait. Il pencha la tête un peu sur la droite, ce concentrant sur son éventuelle réponse, allait-il lui mentir, il le saurait.
Le jeune vampire reporta son attention sur le cas de meurtre. Il n’allait pas divaguer trop longtemps. Oui le cadavre était mort il y a un moment, mais il lui donnait faim de le voir ainsi. Bon, pas qu’il en avait l’eau à la bouche à voir le corps, mais les gestes de violence qu’il avait subis lui donnait des images qui elles lui donnait l’eau à la bouche.
« Ils ont des suspects en tête tu crois? Les crimes passionnels sont bien souvent faits par des personnes proches de la victime, mais avec la vague de meurtre en ville, cela serait aussi probable qu’un opportuniste ait prit la chance de faire son crime en pensant qu’il prendrait moins de temps sur le cadavre résultant de son meurtre. »
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