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| Sujet: Eleanor R. Bloom - Lover of the moon [Terminée] Ven 6 Nov - 22:57 | |
| Eleanor R. Bloom. Suzuya Juuzou | Je m'appelle Eleanor Rose Bloom, je suis née le 13 novembre 1995 et j'ai 20 ans. Je suis une werewolf et je fais partie de la tribu des Black Furies et je suis une métis. Je suis pansexuelle et je suis célibataire. Je suis une étudiante et je suis d'origine irlandaise.
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toi et juste toi Clairement, la jeune fille ne passe pas inaperçu. Née albinos, tare génétique hérité de son métissage, les cheveux et la peau de la jeune garou reflètent la lumière du soleil avec la même ardeur que la lune elle-même, non pas qu’elle tolère sa chaleur plus de quelques minutes. Mesurant 1m60 tout rond, à l’ossature d’apparence fine, elle ressemble à une poupée de porcelaine qui risque de se briser au moindre accrochage, bien que ses os délicats soient recouvert de muscles solides qui en surprennent plus d’un. Ses yeux dérangent, d’un rouge profond aux cils démesurément longs, battant la mesure de son souffle calculé. Ses cheveux fins partent en tous sens, pas totalement ondulés, pas totalement plats, coupés aux épaules et maintenu par des pinces pour dégager son visage. Sous sa peau atrocement blanche, de délicats réseaux de veines lilas s’étalent comme une carte vivante. Elle n’a aucun tatouage et n’arbore aucun piercing; sa peau ne porte que des cicatrices, perceptibles au touché seulement. Eleanor est du genre garçonne; d’une stature svelte à la faible poitrine, elle aime porter chemises, pull, pantalons droits, vestes et bretelles. Bien qu’elle tende à rester dans les couleurs terre ou neutres, une pointe d’excentricité se montre parfois dans une chemise à motif, des bas dépareillés ou des bretelles tout droit sorties des années 70’. L’article vestimentaire à jamais banni de sa garde-robe est le soutient gorge ; ayant passé la majorité de sa vie sans, elle ne supporte pas l’élastique serrant son torse, le tissus irritant sa peau et la chaleur moite des bonnets lors de journées humides. De toute façon, avec ou sans, ça ne se voit pas ; infertile, la puberté n’est pas venu changer grand chose chez elle. Elle porte des chaussures en ville, car on le lui a demandé ; principalement des mocassins – elle apprécie leur flexibilité. Toutefois, elle s’en débarrasse rapidement en intérieur et en nature. Sa voix est beaucoup plus basse que ce à quoi les gens s’attendent, douce et claire.
Sous forme lupine, qu’Eleanor revêt le moins possible, elle est une louve svelte aux yeux brillant, mais qui se meut sans agilité, comme maladroite dans l’angle de ses pattes. Elle possède un long pelage capricieux, qui forme facilement des nœuds et se salit en un millième de secondes, qui serait beau et doux si elle était un chien de maison. Elle n’aime guère cette forme.
Après tout, elle a passé la majorité de ses premières années sous forme crinos, où toutes tares génétiques sont oubliées pour laisser paraitre la gloire d’un sang 100% lycan. Atteignant presque le double de sa taille humaine, il est difficile de croire qu’il s’agit de la même personne. Sous cette forme, elle se meut avec aisance, d’une agilité déroutante.
Avec une apparence pareille, personne ne s’étonnerait qu’Eleanor soit complètement dérangée. Il est vrai qu’avec ses tendances égocentriques et ses pulsions agressives, elle en donne parfois l’impression. Elle ressemble à l’esprit vengeur d’une sorcière et dieux sait que ça lui a valu bien des conflits avec les enfants du quartier où elle a habité à l’adolescence. Du type jaloux, elle n’en est toutefois pas embarrassée et ne se gêne pas pour laisser savoir ce qu’elle pense. Mêlé à son esprit de compétition, elle est une terrible adversaire qu’on ne veut pas se mettre à dos ; elle peut rapidement tomber dans ses tendances dominatrices. On dit souvent d’elle qu’elle est « insensible à son entourage », tant elle ne semble pas réfléchir à ses actions en fonction des autres, mais elle est en réalité une personne très agréable à côtoyer.
Charismatique, énergique et passionnée, Eleanor a toujours des projets en cours et l’envie d’y faire participer toutes personnes qui croisent son chemin. D’une créativité sans bornes, elle est du genre touche à tout, ayant pour leitmotiv « Always try twice » et ce, même en matière de sexe. Indépendante et fière, Eleanor n’a aucune restreintes face à sa sexualité, bien à l’écoute de ses pulsions et ses désirs. Cela ne signifie pas qu’elle soit contre une relation sérieuse, mais jusqu’à maintenant personne n’a su s’accorder avec sa nature indomptable. La jeune fille est cependant une amie admirable. Loyale et généreuse, elle est toujours à l’écoute ; l’argent et le temps ont peu de sens pour elle, alors elle les donne allègrement. Elle reste malgré tout assez secrète sur sa vie privée, car bien qu’elle soit dotée d’une forte personnalité, elle se sent bien vulnérable face à un monde qui ne semble pas fait pour elle. Ainsi, elle n’est pas dérangée… si l’on ne compte pas ses instants de folie passagère, autre tare génétique qu’elle doit malheureusement porter, causé particulièrement par sa claustrophobie.
Sa mère, Iris L. Bloom, garou homid d’Irlande du nord, faisait partie du clan Fianna et était une belle femme à l’épaisse chevelure rousse, au regard sage et à la mâchoire dure. Son père, Cadeyrn. Un prénom sans famille, un mot prononcé après une lente inspiration, trop souvent suivi d’un regard fixe. Un omega, un loup sans clan ; d’un point de vue humain, un chien errant. Une pauvre bête que sa mère a recueillie et dont elle est tombée amoureuse malgré toute logique ou instinct. Il disparaissait souvent des semaines à la suite, avant de revenir à la chaleur du lit d’Iris, dans sa petite maison de ville. Ils n’auraient jamais pensé avoir un enfant, mais cela ne voulait pas dire qu’ils n’en furent pas contents. Un père errant et une mère fêtarde n’était toutefois pas le plus grand problème ; une enfant crinos dans une maison de banlieue l’était.
Pour garder le secret de la race, pour préserver son honneur face aux tendances puristes de son clan et en l’absence d’une forêt avoisinante, Iris garda Eleanor enfermée dans sa cave à vins pendant les 8 premières années de sa vie. Dû au sol en terre et a la possibilité que la gamine crinos ne se creuse un tunnel vers la liberté, un collier de cuir et une chaine solidement fixée au mur de pierre furent longtemps ses seuls accessoires. C’était une solution loin d’être idéal, voire barbare, mais bien sa seule option. Iris passait toutefois tout son temps libre avec sa fille, lui parlant, lui lisant des livres, lui chantant des chansons en gaélique, lui apportant des fleurs fraiches à tous les jours. Cadeyrn venait la voir aussi, lorsqu’il revenait de ses escapades inexpliquées, mais il était beaucoup plus silencieux et réservé que la femme rousse. Eleanor n’en garde que peu de souvenir.
La première transformation d’Eleanor marqua aussi sa première sortie en extérieur. C’était la nuit. L’air frais portait l’odeur âcre de l’essence, des déchets et de la pluie. La ville était silencieuse, les étoiles brillantes comme des milliers de regards et la lune… La lune pleine, la lune ronde, éclatante, entourée de nuages comme d’un châle, douce et terrible, venait réveiller quelque chose au fond de l’âme de l’enfant blanche et elle tomba amoureuse instantanément. Cette nuit-là, Eleanor fit une promesse à la lune. C’est par la suite qu’il devint plus difficile de la contrôler. Sachant maintenant prendre forme humaine, son collier ne la retenait guère au fond de sa cave, mais son manque de civilité la rendait encore inapte à vivre en société ; à 10 ans, elle venait tout juste d’apprendre – ou plutôt d’accepter de commencer – à parler. Elle voulait toujours sortir, mais de porter des vêtements la répugnait, ce qui causait de grandes disputes avec sa mère. Son père était d’opinion qu’il fallait la dévoiler aux Fianna avant que ceux-ci ne la découvrent. Sa mère refusait, effrayée de la réaction qu’ils auraient et des sanctions qu’elles subiraient.
C’est lorsqu’elle eut 12 ans qu’Eleanor rencontra les Fianna. Elle avait fait d’admirable progrès, acceptant de porter de grands pulls appartenant à son père, parlant avec aisance le gaélique, utilisant même couteau et fourchette pour manger; c’est pourquoi Cadeyrn cru qu’il était temps de lever le voile, peu importe ce qu’en pensait Iris. Au final, ce fût cette dernière qui eut raison ; les Fianna ont très mal réagi. Eleanor se souvient les avoir vus entrer dans la maison. Elle se souvient les premières paroles de sa mère ; « Laissez-moi expliquer… » Puis… plus rien. Lorsqu’elle reprit ses esprits, des heures, des jours plus tard, peut-être, elle était assise à bord d’un wagon de train, bien habillée, le bras de sa mère enserrant ses épaules. Son visage était tuméfié et elle était silencieuse. Ils débarquèrent trois heures plus tard dans une petite ville, passèrent le reste de la nuit dans la gare et, au petit matin, allèrent frapper à la porte d’un petit journal local ; l’une des possessions des Black Furies d’Irlande.
C’est dans cette nouvelle ville qu’Eleanor embrassa pour la première fois un semblant de liberté. Non seulement les Black Furies l’acceptaient, mais elles l’encadraient. Elle commença à mieux comprendre les relations sociales, toujours entourée d’au moins 4 femmes aux personnalités explosives et perfectionna sa maitrise des langues avec la traductrice du journal – les éditions étaient toujours bilingues. Bientôt, elle sortait en ville et pouvait rencontrer des humains.
Son adolescence fut mouvementée, mais elle apprit enfin à se connaitre et à mieux se contrôler. À 15 ans, elle était assez instruite et posée pour qu’elle puisse aller à l’école du village, grâce à de faux papiers fabriqués à l’imprimerie. Toutefois, les craintes constantes de sa mère la dérangeaient, l’énervait, la contraignait. C’est pourquoi elle s’inscrit à l’école de langue de l’université de Londres ; en posant le pied sur le sol anglais, du haut de ses 20 ans, elle se disait qu’elle savourerait enfin la vraie liberté.
Exactement comme elle l’avait promis à la lune.
pouvoirs
Mon pouvoir principal est Trail of Pain, il s'agit de ressentir les blessures émotionnelles ou physiques des personnes a proximités ou d’une personne en particulier. Le second est Man’s Skin, et il me permet de prendre l’apparence d’un homme tout en gardant mes caractéristiques physiques de base. Mon troisième et dernier pouvoir se trouve à être Kneel et me permet de forcer une personne à ses genoux en la pointant simplement du doigt.
derrière l'écran Je suis Adee, j'ai 21 ans et j'ai trouvé le forum par fb. Surprise. Je trouve qu'il est intéressant et mon niveau d'RP se trouve à être intermédiaire, (je suis rouillée). Mon activité sera d'à peu près {6/10} et le code du règlement se trouve à être vu par Coma.
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» Valérie A. Chapman «
Messages : 44
| Sujet: Re: Eleanor R. Bloom - Lover of the moon [Terminée] Lun 9 Nov - 14:13 | |
| Je me permets de crier dans ta prés' parce qu'elle est tout simplement merveilleuse. J'adore le fait que tu utilises ce personnage de Tokyo Ghoul, accompagné du pouvoir Man's Skin. A++, 10/10 sur ton histoire qui couvre avec brio un passé vécu en tant que Métis. Honnêtement, je suis en amour avec ton perso et je te valide de ci-tôt! Bienvenue parmi nous et surtout, bon jeu!!! ♥ |
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