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 you've made me the villain — pv jay

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» Victor A. Carlile «
Victor A. Carlile

tribu bone gnawers
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MessageSujet: you've made me the villain — pv jay   you've made me the villain — pv jay EmptyJeu 15 Nov - 13:14

Le premier jour, Vic se rend sur le lieu de l’incendie. Il ne reste pas grand-chose du speakeasy; une empreinte de fondation et de structure, mais le reste est empilé de façon pathétique, noirci par les flammes qui avaient été alimentées par un accélérant. Il s’est agenouillé dans un endroit plus reculé afin que personne ne le voit pour utiliser l’un de ses pouvoirs. Jamais il n’avait été aussi utile. Les souvenirs viennent le frapper, et il est surpris de voir ce qui s’était passé. Certes, ce n’étaient que des bribes rapides, mais il ressent la chaleur du feu et l’intensité du combat. Il voit Wallace sous un autre jour, à montrer les crocs, agir sans son élégance habituelle. Il voit aussi l’autre combattant; sa cible. Lui aussi, se bat avec ferveur. Merde. Il voulait vraiment tuer Wallace.

Il enregistre le visage de cet homme, sachant que s’il le voyait dans la rue, il allait le reconnaître.

Le quatrième jour, Victor le croise enfin. Il semble anodin, presque sans défense. Il attend quelques instants, certain qu’il n’allait pas être remarqué avant de tourner les talons pour suivre l’homme aux cheveux noirs avec une distance respectable. C’est jusqu’à un recoin malpropre de King’s Cross qu’il le suit— Il le voit monter un escalier qui longe l’immeuble d’une buanderie sans plus, et il note l’adresse dans son téléphone. « J’te tiens, » marmonne-t-il en rebroussant chemin.

Un mois plus tard, il décide enfin de bouger. Il se dit qu’après autant de temps sans représailles, l’inconnu n’allait pas savoir ce qui lui arrivait. Victor se rend jusqu’à la buanderie, attend que le soleil commence à se coucher avant de passer à l’action. Il avait attendu que sa cible quitte son appartement pour quelconque raison, attendant un bon cinq minutes (histoire qu’il n’ait rien oublié et revienne sur ses pas) avant de monter l’escalier et de s’introduire dans l’appartement après avoir crocheté la serrure. Il s’était surpris lui-même— une partie de lui aurait voulu sauter à la gorge de cet homme aussitôt, la première fois qu’il l’avait vu. Mais il s’était retenu de le faire, parce qu’il voulait absolument que son plan fonctionne.

Il décide de s’asseoir à la table, jetant un coup d’œil autour de lui. Il allait attendre, portant une attention particulière à tous les bruits ambiants. Assis dans le noir, Vic entend les pas monter les escaliers, la clé s’insérer dans la serrure et la porte s’ouvrir. Son cœur bat à toute allure, mais il reste calme. Les lumières s’allument et ils s’échangent un regard. « Salut, » dit-il en se levant. Vic est plus grand que lui, mais pas de beaucoup. Quelques pouces, au mieux. Avant que l’autre ne puisse réagir; sortir une arme ou quoi que ce soit, il l’agrippe par le devant de son chandail pour le pousser vers l’arrière et l’adosser violemment contre le mur.

C’est facile pour Victor de le lever de terre lorsqu’il change sa main de place, tenant l’homme par le cou. Il ne serre pas assez fort pour l’empêcher de respirer, mais juste assez pour faire peur. « J’suis ici pour ce que t’as fait à Renwick. » Vic parle calmement, un sourire étirant ses lèvres alors qu’il lève le poing.
« T’aurais vraiment pas dû faire ça. » Rajoute-t-il avant de lui asséner un coup de poing au visage.


Dernière édition par Victor A. Carlile le Jeu 15 Nov - 14:23, édité 1 fois
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Jeremiah Drysdale

hunter avenger
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MessageSujet: Re: you've made me the villain — pv jay   you've made me the villain — pv jay EmptyJeu 15 Nov - 14:03

Ce soir-là, Jeremiah s’était empressé de sortir de son appartement, pas pour partir à la chasse comme il avait l’habitude, mais pour aller acheter du lait et des oeufs avant que l’épicerie du coin ne ferme. Il allait sans dire qu’il ne se baladait pas au supermarché avec tout un arsenal dans les poches, mais le jeune homme ne sortait jamais de chez lui sans au moins un petit couteau ou une petite matraque télescopique. Il passait à travers ces armes de poche plus rapidement encore qu’une paire de chaussette, il fallait dire que ses chaussettes ne lui étaient guère utiles pour la chasse aux vampires. On pouvait dire que les affaires allaient bien ces temps-ci, il avait été chanceux, il semblait toujours être au bon moment au bon endroit et avait toujours réussi à s’en sortir sans trop d’égratignures. Alors, ce soir-là, il pouvait bien se permettre de faire quelques courses avant d’aller patrouiller le quartier.

L’écossais revint chez lui à l’obscurité, bien que la soirée était encore jeune, son sac de plastique dans une main et une clope dans l’autre. Il termina de fumer sa cigarette devant la buanderie au rez-de-chaussée de son appartement avant de l’écraser sous son pied pour finalement s’engager dans l’escalier menant à l’étage supérieur. De manière presque insouciante, il songeait à quels coins de la ville il allait parcourir plus tard avant alors qu’il déverrouillait la porte, question de déposer ses courses et se préparer à la chasse. En entrant dans son appartement plongé dans l’obscurité, il ne remarqua rien de spécial, il se retourna donc vers la porte pour la verrouiller de nouveau et leva la main vers l’interrupteur pour ouvrir la lumière. Lorsqu’il se retourna, son coeur fit un bond vertigineux dans sa poitrine alors qu’un tressaillement surpris le fit heurter la porte derrière lui. Un homme était assis à sa table, quelqu’un qui l’attendait et qui le saluait sans broncher. Jeremiah ne lui répondit pas, fouillant frénétiquement dans ses souvenirs pour replacer son visage, en vain, il ne le connaissait pas. L’inconnu se leva, il n’en fallu pas plus pour que le jeune homme aux cheveux noirs laisse tomber son sac, sa main se rendant au verrou pour tenter d’ouvrir la porte derrière-lui. Malheureusement, il ne fut pas assez rapide. La distance séparant sa table à manger de la porte d’entrée n’étant pas des plus grandes, l’homme avait réussi à le rejoindre en quelques enjambées, le plaquant durement sur le mur adjacent. Son dos heurtant le mur avec violence, Jeremiah sentit l’air quitter ses poumons d’un coup, le gardant figé alors que l’inconnu le soulevait d’une main. Sentant ses pieds quitter le sol, le chasseur serra les dents, tentant de s’agripper à une quelconque aspérité du mur, sans succès.

Son assaillant eu alors la gentillesse de lui annoncer la raison de sa venue. Renwick… En entendant ce nom, Jeremiah cessa de gigoter. Il sentit alors un étrange mélange de surprise et d’euphorie s’emparer de lui, jusqu’à lui chauffer les oreilles. Et lui qui pensait que ce bon vieux Wallace avait abandonné. L’homme leva alors un poing qui vint s’écraser violemment sur son visage comme une tonne de brique, envoyant sa tête valser sur le côté. Son crâne résonna comme si on y avait planté une cloche, mais il ne put s’empêcher d’être content, il ne savait pas pourquoi… Peut-être parce qu’il comprenait à quel point il avait donné la frousse de son existence au vampire. C’était flatteur, mais il ne pouvait rester là à se faire tabasser sans résistance. Il pensa au canif dans poche, mais l’inconnu le verrait venir à cent miles à l’heure s’il ne le distrayait pas. Il émit alors un soupir proche d’un court rire amer, regardant son assaillant, le visage déjà enflé: « Renwick hein ? Il est où du coup? Pas capable de venir régler ses comptes lui-même ? »  Il fit alors mine de se rappeler d’un détail de manière exagéré avant d’ajouter: « Ah! J’avais oublié dans quel état je l’avais laissé... Comme un vrai petit cochon rôti à la broche ». Il agrémenta alors sa boutade d’un authentique grouinement de cochon, profitant de l’effet qu’il espérait créer chez son assaillant pour aller chercher son couteau dans sa poche avec la ferme intention de la poignarder dans le flanc.
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Victor A. Carlile

tribu bone gnawers
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MessageSujet: Re: you've made me the villain — pv jay   you've made me the villain — pv jay EmptyDim 2 Déc - 0:10

Jusqu’à aujourd’hui, Victor n’a jamais vraiment pris plaisir à la violence. Sa virée en prison n’avait pas eu le temps d’affecter son moral jusqu’à ce point, et la majorité du temps, il envoyait quelqu’un pour faire le sale boulot à sa place. Pas qu’il n’aimait pas se salir les mains, mais c’était facile de dire à quelqu’un quoi faire au lieu de s’embarrasser du boulot. Mais aujourd’hui… Aujourd’hui, il voyait quinze mille raisons de faire la sale job lui-même. L’air arrogant de l’autre, accompagné de sa remarque, avait mis feu aux poudres, et Vic ne voyait pas de raison de se retenir. Il voit presque noir lorsqu’il frappe l’autre à nouveau, le bruit sourd que son poing fait en touchant le visage de l’homme sonnant comme de la musique à ses oreilles. En général, Victor n’est pas quelqu’un de colérique. En fait, il sait plutôt bien contrôler sa colère jusqu’à ce que celle-ci finisse par le faire craquer. « Tu la fermes? » Ce n’était pas vraiment une question à la quelle il attendait une réponse, mais les mots étaient sortis de sa bouche sans qu’il ne puisse s’en empêcher. Ça venait de pair avec sa colère qui bouillait dans le creux de son estomac, le faisant trembler légèrement.

Victor est presque surpris par le fait qu’il est tout de même capable de garder un semblable de sang-froid— il goûte presque à la tentation de laisser la bête prendre le dessus pour déchirer ce minable en lambeaux, mais il sait que prendre cette forme reste tout de même un risque plus que dangereux. Même avec un avantage question taille et force, Vic sait que cet homme, aussi pathétique soit-il, reste un chasseur qui a failli coûter la vie à Wallace. « Renwick est en vie, » ajoute Vic d’un ton désinvolte, comme si ses mots n’avaient pas de réelle importance. « Et crois-moi, si tu survis… » Il laisse échapper un rire presque sadique tandis qu’il tire sur le chandail de l’autre pour le projeter vers l’avant, le jetant ensuite au sol. « Et qu’il te retrouve? Oh, man. T’aurais voulu que je te tue. »

Il n’hésite pas avant de lui asséner un coup de pied dans les côtes, sachant très bien où frapper pour faire mal. Il voulait que cet enfoiré souffre, qu’il regrette son geste. Il savait bien que certaines personnes n’avaient pas vraiment de conscience, et pendant un moment, Vic se demande ce qui a poussé l’homme à tenter de tuer Wallace. Avait-il fait quelque chose qui le méritait? Il s’agenouille, agrippe sa victime par le cou. Il n’y a pas de mots pour décrire à quel point il veut lui faire du mal. Sa colère est à peine contrôlable, mais il a promis à Wallace de ne pas le tuer.

Toutefois, cette promesse ne l’empêcherait pas de lui faire mal au point où il voudrait plutôt être mort.
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Jeremiah Drysdale

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MessageSujet: Re: you've made me the villain — pv jay   you've made me the villain — pv jay EmptyLun 10 Déc - 13:44

Ce fut une douleur phénoménale qui se mit à irradier de son visage que son assaillant venait de frapper de plus belle, avec une force décuplée par la colère, sans doute. Le choc avait été tel qu’il en avait lâché son couteau avant qu’il puisse frapper le flanc ouvert de l’inconnu. Il venait de perdre sa meilleure occasion, jamais il n’aurait pu s’empêcher de se payer la tête de Renwick qui devait être dans un état lamentable s’il envoyait son laquais faire le travail à sa place. C’était peut-être cette haine qu’il entretenait pour le vampire, ou son expérience avec le fait de se faire donner une raclée qui lui permettait de garder un peu de sang froid pour analyser la situation en tenter de trouver une opportunité pour s’en sortir. La réaction de son assaillant, bien que douloureuse pour lui, en disait long. Un humain, une goule, un autre vampire ? Aucune idée de ce qu’il pouvait être, mais son lien avec Renwick devait être assez étroit.

Jeremiah n’eut pas l’occasion de faire étalage de sa répartie avant d’être jeté durement au sol, l’impact lui arrachant un juron bien senti. Il n’eut pas non plus le temps de se relever avant de recevoir un violent coup de pied dans les côtes qui le plia en deux. Merde, ce type frappait fort et savait ce qu’il faisait. S’il était resté étrangement calme depuis la dernière minute, ce dernier coup eut pour effet de réveiller un peu son adrénaline, son coeur battant la chamade dans ses oreilles alors qu’il reprenait son souffle. Le jeune homme tenta de se relever rapidement, mais avant qu’il ne puisse même s’accroupir, il fut plaqué de nouveau au sol par une main qui enserrait sa nuque. Il était totalement à la merci de l’autre. Son esprit chauffait à toute allure. Que faire pour s’échapper et reprendre le dessus ? Son recours fut encore d’investir dans la colère de son assaillant, lui faire faire une erreur sous le coup de l’émotion. Bien qu’il semble savoir où frapper, ce qu’il lui disait lui donnait l’impression qu’il s’agissait d’une affaire personnelle. C’était un pari risqué, de mettre en rogne celui qui le tenait par la gorge, mais il ne voyait pas d’autres options. Il ne pouvait pas faire le poids contre quelqu’un qui était capable de le soulever d’une main, il devait faire preuve de ruse et de culot, beaucoup de culot. Sa voix éraillée étouffée par le plancher en linoléum sur lequel son visage était écrasé, il l’interpella: « À qui j’ai l’honneur hein? Sa goule ? Son meilleur ami ? » cela le fit presque rigoler, Renwick n’avait certainement pas d’ami. Il ajouta alors de manière plus insistante: « T’es son p’tit copain? Ça serait la meilleure, Renwick qui envoie son boytoy faire le sale boulot, bouhou. » Il ne savait pas pourquoi la mention du vampire ramenait toujours en lui ce fond de machisme de fond de pub, mais il comptait bien aller y pêcher si c’était pour faire perdre les pédales à son tortionnaire et, savait-on jamais, il allait peut-être bien finir par s’amuser.
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Victor A. Carlile

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MessageSujet: Re: you've made me the villain — pv jay   you've made me the villain — pv jay EmptyDim 6 Jan - 14:54

Plus l’inconnu parle, plus l’envie de le tuer devient une possibilité alléchante. Il en a marre de l’entendre dire des conneries qu’il sait être de vulgaires essais de le déconcentrer. « Ça te regarde pas, » rétorque Victor, qui tente avec tant de bien que de mal de ne pas flancher, de ne pas lui laisser voir ne serait-ce qu’un seul instant de faiblesse. L’insulte que l’autre lui lance en le traitant de boytoy lui passe six pieds par-dessus la tête, mais l’idée d’être utilisé par le vampire est quelque chose qui ne plaît pas particulièrement au garou qui resserre sa poigne sur le cou de l’autre. « Tu penses ça? » Il échappe un rire. « T’as pas l’air conscient que si c’était lui à ma place, tu serais déjà mort. »  

Il oublie souvent à quel point les humains sont pathétiques, avec leurs grands mots et leurs idées de grandeur. Mais ils sont sans défense, jusqu’à ce qu’ils deviennent des chasseurs. Victor en sait assez sur le sujet pour savoir que ceux-ci n’ont aucune limite, et que contrairement aux humains, la mort ne leur fait pas peur. C’est la première fois qu’il se frotte à l’un d’eux d’aussi près, et pour le moment, il n’est pas impressionné. Le garou serre les dents, relâchant le cou du chasseur pour lui asséner un nouveau coup de pied dans les côtes. Il sait où frapper pour faire mal sans le tuer; ses années dans les combats de rue lui ont appris que le corps a une grande tolérance à la douleur.

Ses mouvements sont presque machinaux alors qu’il agrippe sa victime par les cheveux, le forçant à se relever. Plus ça va, plus Victor agi avec instinct plutôt qu’avec conscience. Il se donne un élan pour jeter l’autre contre le mur avec toute sa force. Le bruit est sourd lorsque le plâtre cède sous la force de l’impact, mais ce n’est pas ça qui attire son attention. C’est le reflet de la lumière contre la lame du couteau qui traîne sur le sol, à quelques mètres du hunter. Lentement, il se dirige vers la lame, la prend dans sa main. « Tu pensais que ça pourrait peut-être m’arrêter? » Il pose la question, mais ce n’en est pas vraiment une. L’autre est probablement hors d’haleine à cause du choc contre le mur. Mais Victor s’en fout. Il s’approche encore plus près avant de s’agenouiller auprès du chasseur qui fait peine à voir. Les ecchymoses commencent à se former lentement sur son visage, mais ça ne fait rien au garou qui agrippe le couteau par le manche avant de le lever dans les airs.

C’est rapide, mais efficace. Il plonge la lame dans la main de l’homme aux cheveux noirs, entre ses métacarpes. Il n’a pas touché les os, mais la lame est plongée à travers la main et a fendu le plancher. Ça l’immobilise assez longtemps pour qu’il l’agrippe de nouveau par les cheveux, mais cette fois, c’est pour frapper sa tête contre le sol à plusieurs reprises. Est-ce que son nez casse? Il ne sait pas. Il sait que la douleur est là, et c’est tout ce qui importe pour le moment. Il sent un grondement dans sa poitrine— la rage du Crinos qui le supplie de sortir. Mais il arrive tout juste à la contenir, se relevant pour regarder le chasseur qui était toujours au sol. « Pathétique, » marmonne-t-il avant de lui donner un dernier coup de pied. Cette fois, il vise la tête, et il ne se retient pas.
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MessageSujet: Re: you've made me the villain — pv jay   you've made me the villain — pv jay EmptyJeu 10 Jan - 11:12

Alors que son assaillant balayait du revers de la main les implications vulgaires sur sa vie privée que Jeremiah venait de lui lancer, ce dernier tentait de réfléchir à toute allure pour comprendre à qui, mais surtout à quoi, il avait affaire. Quelqu’un capable de le soulever d’une main avec facilité… Mais pas un vampire, la main qui tenait son cou était chaude. Une goule particulièrement en forme ou juste un humain très fort ? Il n’en savait rien. Mais de ne pas avoir affaire à un vampire était inhabituel pour lui, et il attendait toujours une opportunité de se défaire de l’emprise de l’autre, opportunité qui ne viendrait peut-être jamais. Il serra les dents en sentant la poigne se resserrer sur son cou, mais pas assez pour l’empêcher de parler, ce qu’il ne se garda pas de faire lorsque l’inconnu l’assurait que Wallace lui aurait déjà fait la peau. « Eh ben, il est où Wallace alors ? », railla-t-il d’une voix étouffée. Il retomba alors face au sol avant de recevoir un nouveau coup de pied dans les côtes qui le plia en deux. Le chasseur n’eut même pas le temps de siffler un nouveau juron qu’on l’attrapait par la racine de cheveux avec assez de force pour le soulever du sol. Il ne comprit même pas ce qui se passa par la suite alors qu’un violent choc dans son dos lui faisait perdre son souffle telle une baudruche. Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’il ne décolle du creux que son corps lancé venait de faire dans le mur, il tomba à quatre pattes, affolé de reprendre son souffle. Il entendit la voix de son agresseur mais ne  comprit rien de ce qu’il lui disait. Pas le temps de lui envoyer une autre pointe de sarcasme, il arrivait à peine à respirer.

Ses yeux fixant le sol aperçurent ses pieds qui se rapprochait. C’était le moment, il devait fuir. Il tenta de se redresser, mais ses jambes cédèrent sous lui alors que le tournis le prenait. Merde, il devait se ressaisir. Il entendit alors le bruit sourd d’une lame qui se fichait dans le sol et tenta encore de se relever, avant de se rendre compte qu’il était incapable de bouger sa main droite. Ses yeux s’écarquillèrent alors qu’ils se posaient sur sa main embrochée et ce fut là que la douleur aiguë le frappa, lui donnant les larmes aux yeux. Il étouffa un cri entre ses deux serrés mais n’a guère le temps de faire plus avant d’être agrippé de nouveau. Lors du premier choc entre sa tête et le sol, il entendit son nez se casser dans un craquement sinistre. Il perdit rapidement le compte du nombre de fois que son  visage alla s’écraser contre le plancher, juste envahi par la douleur et la nausée. Lorsque l’inconnu le lâcha, il s’écrasa tristement au sol, se sentait comme dans le pire manège de sa vie. Alors que son appartement semblait tourner sur lui-même à une vitesse folle, il ne savait pas s’il avait plus envie de gerber ou de pleurer, puis un dernier coup de pied au visage. Ce fut probablement la douleur du couteau déchirant un peu plus sa main suite à l’impact qui l’empêcha de tomber sans connaissance. Il resta là étendu pendant un bon moment puis l’évidence le frappa. Il n’avait pas de plan, il s’était fait défoncer la gueule en bonne et due forme.

Il se mit donc à rire, un rire presque empreint du gémissement de douleur. C’était peut-être tous ces coups à la tête qui l’avaient rendus barjo, mais il ne pouvait pas s’empêcher de rire. De tous les gens qui le connaissaient, voilà que cet inconnu venant lui régler son compte l’entendait rire. « Ah… Putain j’ai mal », se lamenta-t-il avant de rire encore un peu, comme celui qui allait raconter une bonne blague. Il chercha l’inconnu des yeux, incapable de les garder ouverts bien longtemps avant de déclarer ce qu’il trouvait si hilarant: « Tu ferais mieux de me tuer hein ? Parce que... » Il s’arrêta le temps de laisser passer un haut le coeur vertigineux avant de continuer: « Si jamais je retrouve ton Wallace, je le tue c’est sûr. » Il tenta alors de se redresser avec peine, en s’appuyant sur son coude. Il avait encore ses jambes, rien n’était perdu finalement. La perspective de régler le cas de Renwick lui donnait assez de courage pour ignorer la douleur ne serait-ce que quelques instants.
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Victor A. Carlile

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MessageSujet: Re: you've made me the villain — pv jay   you've made me the villain — pv jay EmptySam 19 Jan - 17:53

Victor hausse un sourcil, quasi incrédule d’entendre l’autre. Il est encore capable de sortir des conneries après tout ça? C’est probablement par rancune qu’il est capable de déblatérer. Le garou regarde sa victime pendant un long moment, ne manquant pas le haut le cœur assez évident qui secoue son corps tandis qu’il parle de Wallace. La colère de Victor était déjà assez intense, il n’avait pas besoin de rajouter de l’huile sur le feu. « On t’as pas appris à te fermer la gueule quand c’est le temps? » Vic lui demande par pure curiosité, mais ne s’attend pas réellement à une réponse. Il ne bouge pas alors que l’autre tente avec tant de bien que de mal de se redresser. Il sent l’esprit du Loup s’exciter encore en lui; cette bête qui le pousse à se venger. Elle est assoiffée, le poussant à se rapprocher de l’homme qui est déjà au sol. Mais plus l’homme parle de Wallace, plus le Loup veut sortir. C’est son côté protecteur, après tout. Il serre les dents, et ça lui prend toute sa volonté pour ne pas lui foutre un nouveau coup de pied dans les côtes. « Ça, c’est s’il ne te tue pas avant. »

Il sait à quel point le vampire est capable de violence, et il n’ose même pas imaginer l’état dans lequel il pourrait laisser cet homme. Sur ces mots, il se rapproche encore un peu et lève un pied. Il met à peine de force alors qu’il repousse l’homme parterre du bout de sa botte, laissant échapper un rire moqueur en le regardant tomber. « Dommage, » dit-il en faisant une moue. « Je pensais que t’allais te défendre un peu plus. »  Mais il sait que c’est parce qu’il l’a pris par surprise. Par son apparition, et aussi sûrement à cause de sa force. Il se demande si ce chasseur a déjà fait face à des garous, mais repousse cette pensée aussi vite qu’elle est venue. Il ne veut pas imaginer dans quel état il aurait pu laisser des membres de sa race. L’image lui donne envie de faire encore plus mal au chasseur.

Il serre les dents, soupirant bruyamment alors qu’il essaie de se calmer un peu. S’il ne le fait pas, le Crinos risque de prendre le dessus et il ne veut pas que ça se produise. Son but étant de le laisser en vie, Vic était conscient que d’apparaître sous cette forme le mettrait en plus grand danger. C’est pour cette raison qu’il décide de partir, mais pas sans asséner un nouveau coup de pied dans les côtes de sa victime. Celui-là était plutôt gratuit. Il n’avait pas d’autres raisons pour continuer de le battre, mais il commençait à y prendre goût. Cette satisfaction était plus qu’agréable pour le garou. Il s’approche encore, se mettant à genoux pour regarder le chasseur de plus près. « Si je te revois, j’te promet que tu n’en sortiras pas vivant. » Il murmure ces mots en poussant violemment la tête de l’homme vers le sol, puis se redressa pour quitter l’appartement. « Et je tiens mes promesses, » renchérit-il avant de fermer la porte derrière lui.
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Jeremiah Drysdale

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MessageSujet: Re: you've made me the villain — pv jay   you've made me the villain — pv jay EmptyLun 21 Jan - 11:34

S’il y avait quelque chose que tous ces poings dans la gueule n’avaient jamais appris à Jeremiah Drysdale, c’était de fermer sa gueule au bon moment. Il ne l’avait jamais fait et ne comptait pas commencer aujourd’hui même si cela promettait un nouveau coup de pied dans ses côtes probablement déjà en miettes. Le jeune homme ne peut s’empêcher de pouffer de rire une nouvelle fois lorsque son assaillant lui prédit que son petit copain le vampire allait venir achever ses souffrances. Bien sûr, Renwick allait ramener ses airs de bacon trop cuit pour lui régler son comptes, il paierait bien pour voir ça. Il ne rigola pas bien longtemps, ce simple mouvement lui causant trop de douleur. Avant qu’il n’ait pu se mettre ses genoux, le chasseur sentit une poussée sur ses côtes horriblement endolories. Ce n’était rien de violent, mais il n’était pas assez solide pour s’empêcher de retomber mollement sur le côté. Son appartement se remit à chavirer comme une chaloupe perdue au large alors que c’était au tour de son assaillant de bien se marrer. Ce dernier se disait déçu du peu de résistance qu’avait offert Jeremiah… Et il n’était pas le seul. Mais le chasseur ne connaissait que trop bien l’avantage que conférait l’effet de surprise.

L’Écossais fit alors l’erreur de penser que c’était fini, que l’inconnu en avait eu assez pour étancher sa soif d’il ne savait quoi. Il reçut alors un dernier coup de pied dans les côtes pour sa peine. C’était probablement le pire d’entre tous, vibrant dans toutes ses côtes cassées et le pliant en deux, toussant à travers son souffle encore coupé. Il n’y avait que peu de mots pour décrire à quel point il avait mal à ce moment précis, il aurait préféré de loin perdre connaissance. Jeremiah entendit à peine ce que son agresseur lui servit en guise d’au revoir, ses mots perdus à travers le bourdonnement assourdissant dans ses oreilles. Sa tête fut écrasée au sol et il serra les dents, craignant qu’elle n’explose comme un fruit trop mûr. Mais elle sembla tenir le coup. Des pas, un claquement de porte et c’était fini. Il n’entendait plus que son coeur qui battait comme un gong dans ses oreilles.

Il resta un moment le visage contre le sol froid, ayant pour seul projet de ne pas renvoyer tout le contenu de son estomac dans les prochaines minutes. Voyant que la nausée et les étourdissements étaient là pour rester, il tenta pour une énième fois de se redresser, grognant alors que ses côtes rendaient le tout encore plus pénible. Mais le pire était à venir. Une fois finalement agenouillé, il posa ses yeux sur sa main toujours épinglée au sol. Il prit une grande inspiration pour se préparer au désagrément général que cela allait causer alors que sa main valide enserrait le manche de l’arme. Il tira d’un coup sec pour l’arracher de sa main, la lame repassant dans les chairs qu’elle avait percées. Jeremiah retomba sur le côté, entraîné par son mouvement, étouffant un cri dans ses mâchoires serrées, sa main blessée contre lui. Il aurait bien voulu jurer pour évacuer un peu de douleur, mais aucune parole blasphématoire ne se rendit à son cerveau malmené à temps. Il prit une nouvelle grande inspiration et compta jusqu’à 10.

Ces dix secondes furent assez pour que remonte en lui une espèce de panique brûlante. Si, quelques minutes auparavant, il avait rit au visage de celui qui lui disait que Renwick viendrait lui faire la peau, il n’entendait plus à rire. C’était maintenant une évidence, le vampire se vengerait certainement. Il devait se débarrasser de lui avant qu’il soit en état de le faire, il devait aller finir le travail et il devait le faire maintenant. Il ferma les yeux pour atténuer ses étourdissements, incapable de lever de nouveau. Merde, merde, merde, il n’avait pas de temps à perdre avec des côtes cassées et des conneries du genre. Il devait trouver Renwick et le tuer ce soir. Une idée lui vint alors, émergeant des brumes de son esprit confus mais décidé. Sa main tremblante se mit à fouiller ses poches à la recherche de son téléphone dont l’écran était craqué mais, heureusement, toujours utilisable. Il ne sut combien de temps lui fut nécessaire pour trouver le contact qu’il avait en tête, mais lorsqu’il le vit finalement, il l’appela sans scrupule, se doutant bien qu’il serait incapable de texter une phrase complète. Lorsqu’il essaya de parler au répondeur, ce fut comme si sa bouche s’était soudainement remplie de boules de coton. Celui qui, sous le coup de l’adrénaline, jouait le fanfarons quelques minutes plus tôt, dût rassembler ses forces pour prononcer quelques mots dans le micro du téléphone: « J’ai… J’ai besoin d’aide. Je suis chez moi...». Il voulut demander si l’autre se souvenait où c’était mais l’appareil lui glissa des mains, s’écrasant sur son visage tuméfié.
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