La scientifiques avait tant de question à poser, certaines probablement un peu trop personnelles pour que la vampire devant elle ne veuille bien y répondre. Evelynn veillait donc à ne pas les demander a Nora, ce malgré sa curiosité maladive. Cela lui arrivait quelque fois de prendre le courage de poser ces dites questions mais elle le regrettait bien souvent par la suite avec ce malaise qu’elle avait causé. Ce qui était aussi le cas pour cette interrogation dont elle avait fait par à son invitée. Elle ne voulait pas la rendre inconfortable, mais Nora semblait figée face à cette question, le visage inexpressif, presque un peu surpris par sa demande.

La vampire au cheveux bleu aux vagues souples regarda sa compagne en appréhendent une réponse, celle qui allait être accompagné par ce faible sourire. Nora lui répondit avec une autre question qui la laissa sans mots. Elle ne se l’était jamais vraiment posé à elle-même et elle y réfléchissait enfin. La femme devant elle avait probablement raison. C’était la logique des choses. Comme dans le règne animal. Evelynn avait passé sa vie à l’étudier, elle aurait dû le remarquer avant. Tout comme les faucons se nourrissent sur d’autre espèce d’oiseau plus petite et moins rapide. Elle n’avait pas eu le temps de lui répondre que son invitée continuait sur sa lancée.

Elle se sentait encore plus mal pour la femme, elle regrettait chaque mot qu’elle avait prononcé dans sa question. Elle pensait qu’elle et la vampire aurait pu avoir un bon lien mais elle avait tout foutu en l’air en une phrase. Pourquoi avait-elle cette habitude de poser ses questions que personne ne voulait entendre, elles n’intéressaient personne sauf elle, visiblement et encore moins Nora.

Evelynn poussa un soupire alors que son invité se leva de son siège.

« Oui, pardonnez-moi. Je vous raccompagne au pas de la porte. »

La Toreador laissa sa tasse sur la table avant de mener Nora vers son entrée. Elle se doutait bien qu’elles auraient du mal a pouvoir se revoir avec le froid que la taxidermiste avait laisser entre elles.

« Maintenant que vous savez qui je suis et où j’habite, vous allez pouvoir me rendre visite, n’est-ce-pas ? »

Elle referma la porte derrière Nora qui venait de partir et malgré la cacophonie que faisaient ses nombreux oiseaux, elle trouvait sa grande maison très vide. Après tout, elle ne voulait pas se l’admettre mais la compagnie de personne avec lesquelles elle pouvait discuter lui faisait un immense bien. Evelynn allait même jusqu’à se demander pourquoi elle continuait de s’isoler comme elle continuait de le faire.

La vampire regarda sa montre avant de se rappeler toutes ses taches qu’elle avait négliger de faire avec cette distraction imprévue.